À l’occasion d’un marché organisé dans la salle des fêtes d’Oberhoffen-sur-Moder, l’association La porte de l’espoir tenait un stand de vente d’affaires d’occasion pour animaux samedi 10 et dimanche 11 février. Le collectif espérait récolter des fonds pour financer son refuge dans les Vosges.
E. Baumann – 14 févr. 2024
Des gamelles, des colliers, quelques jouets… Ce week-end, les bénévoles de La porte de l’espoir avaient fort à faire pour récolter de quoi financer le refuge de l’association de protection animale, situé dans le département des Vosges, à Martigny-les-Bains. Elles ont profité d’un marché organisé dans la salle des fêtes d’Oberhoffen-sur-Moder les 10 et 11 février pour vendre quelques affaires : du matériel inutilisé qu’elles ont mis de côté ou collecté auprès de leurs proches « depuis deux semaines », mais aussi quelques dons faits à l’association mais dont le collectif n’a pas l’utilité, explique Amélie Cerqueira, secrétaire et responsable des événements. « On profite de ce week-end pour nous faire connaître, et faire aussi de la prévention, donner des conseils », poursuit la bénévole, engagée depuis deux ans. Créée en 2018, l’association récupère des animaux abandonnés par leurs propriétaires et les oriente vers des familles d’accueil provisoires, le temps de trouver un nouveau foyer aux animaux ; 1 450 chiens, chats et rongeurs ont ainsi été placés en cinq ans.
La somme collectée ce week-end servira à continuer à développer le refuge que l’association a mis en place depuis quelques mois dans le département des Vosges. La porte de l’espoir avait cherché à s’implanter en Alsace , notamment à Wintzenbach, où habitaient auparavant la présidente et fondatrice Véronique Moog et son mari, mais sans succès. Quelques autres pistes dans le Bas-Rhin n’aboutiront pas plus. Finalement, le couple a trouvé une structure déjà existante dans les Vosges, à Martigny-les-Bains. « On a eu un gros coup de cœur pour le chenil », se souvient-elle, jointe par téléphone. Le déménagement a eu lieu début novembre et les premiers animaux y ont été accueillis mi-décembre : un chien, deux chèvres, deux boucs, trois chinchillas… y sont notamment hébergés.
L’association ambitionne, à terme, de faire construire un « grand hall » pour y installer un bureau, un lieu d’accueil, une infirmerie et une pièce de stockage de matériel. « On n’a pas encore chiffré nos besoins : on vient de s’installer, tout est allé très vite », souligne Véronique Moog. Mais pour continuer à accueillir des animaux abandonnés dans de bonnes conditions et pérenniser l’action de l’association, les bénévoles ont bien besoin d’aide financière. « Même si on ne gagne pas des masses avec cet événement, si on peut rentrer un peu d’argent, c’est très bien ! »
L’association reste d’ailleurs active en Alsace, assure sa présidente. « Par exemple si on a une urgence dans le Bas-Rhin et qu’on ne trouve pas de famille d’accueil, l’animal viendra ici », poursuit Véronique Moog. L’amour des chiens, chats et autres compagnons à quatre pattes ne connaît pas les frontières.