Véronique Moog, fondatrice de l’association La porte de l’espoir, dédiée à la protection animale, ne voit plus d’issue. Elle cherche désespérément un refuge depuis plusieurs années.
Son association est sur la piste d’un chenil déjà fonctionnel pour 49 chiens mais le prix du terrain et les travaux estimés font vite grimper l’addition, « des chiffres exorbitants à hauteur de 300 000 euros. » La porte de l’espoir a donc lancé une cagnotte en ligne qui s’élève aujourd’hui à 4 760 euros. « Le compromis est signé sauf que les banques ont du mal à accorder des crédits. Nous cherchons des entreprises ou des mécènes pour nous aider, prêts à nous accorder des subventions afin que nous puissions enfin concrétiser ce projet. Nous avons besoin d’aide, nous n’avons aucune structure pour accueillir les animaux toujours plus nombreux. Ça devient invivable. » Pour le moment, l’association est dans l’obligation de tourner au ralenti pour l’accueil des chiens. « Plus de nouvelle prise en charge, plus de rapatriement, plus de mise en règle, plus de castration tant que nous n’avons pas les moyens d’acheter ou de construire un refuge. » L’association restera active le temps de placer les animaux qui sont encore en attente de trouver une famille. « Nous avons sacrifié toute notre vie au profit du sauvetage d’animaux , nous étions prêts à vendre notre maison qui était elle aussi sous compromis, mais le dossier a été refusé aux acheteurs. On continue le combat, on ne se laisse pas abattre… » Toutefois, si aucune solution n’est trouvée, La porte de l’espoir sera contrainte de fermer ses portes.